Vendredi 27 novembre 2009.
…Ca fait du bon boulot ! )
Ohhhhh, apparition enchanteresse d’un petit Elfe luminescent dans une forêt de casseroles !
Wahhh, démonstration en joliesse d’un petit Elfe s’exécutant dans un ballet de fumeroles !
Ahhhh, ce tourbillon de petits légumes sous la spatule !
Ehhhhh, ce trublion de Quinoa qui fait des bulles !
Vendredi 20 novembre 2009.
Aujourd’hui, ce qui devait arriver arrive…
Tous les symptômes sont là, je ne peux pas le nier : envie de gerber monumentale, citron qui valse, douleurs dentaires, explosion du nerf optique…
Voilà, j’avoue, on a enchaîné nos délires bonbonesques jusqu’à hier soir (aucun gaspillage de «denrées précieuses» n’étant toléré, donc, il a bien fallu «se sacrifier» jusqu’au bout ) …
Pour abuser, oui, on a bien abusé, AUCUN DOUTE.
J’ai juste à voir ma tête aujourd’hui, une vraie junkie, avec tous les effets de la descente. On a tout fini, comme des morfales.
Je n’arrive même pas à me dire que je vais dîner, alors que j’ai passé plus d’une heure à préparer moi-même le repas (on va se la jouer grand resto : «Une Paprikade de Poularde et sa Nage de Patatas» (oui, elles nagent dans la cRème les patates, du coup, ça ressemble plus à une PaprikRade de PatatRas…).
J’ai l’estomac ailleurs. Surtout avec toute cette crème, je tourne encore plus de l’oeil. Compliments à la cuistote ! C’est bien fait pour moi.
Personne d’autre ne souffre autour de la table, j’ai vraiment poussé le bouchon…
Ca ira mieux demain !!
Enfin, quand je vois que je m’auto-flagelle en me privant moi-même d’un gâteau qui a l’air succulent au dessert, je me dis que l’heure est grave…Oui, j’ai hâte que ça aille mieux demain… AHHHHHHrrrRRRRRGGGGgggggghhhh…
– «Dis, Dieu, ça ira mieux demain ???» ( Dieu n’existe pas, maintenant j’en ai la preuve…)
Mercredi 18 novembre 2009.
Ce soir, je vais encore parler de ripaille, mais c’est normal, c’est soirée Mexicana !
Monica nous a préparé des tacos y fajitas démentiels, à s’en décrocher la mâchoire…
Je sais, je sais, je ne fais que ça depuis quelque temps, me décrocher la mâchoire.
Mais que voulez-vous, il faut au moins ça pour pouvoir tenir la distance à la meilleure table de Suède (et peut-être du MOoonde !).
Je suis devenue une FAN inconditionnelle des plats de la maman d’Elfe (fan au sens de FANatique, dans un FANtasque FANtastique FANtasyland)…
Faut pas m’en vouloir, je fais une cure, au cas où je me retrouve au régime sec en Nouvelle-Zélande, dans un peu plus d‘1 mois…
Quoique, me connaissant, il y a bien quelque spécialités qui m’attendent là-bas, héhé ! (je passe vraiment pour une grosse GORETTE)
Mardi 17 novembre 2009.
Tonight, c’est LA NIGHT ! (bon, j’avoue, y’en a eu d’autres (samedi, par exemple), mais des moins pires, ou des moins mieux, c’est selon l’état du foie après )
Oui, le frérot d’Elfe (Pascalou, pour les intimes) étant de passage avec sa chérie (fraîchement débarqués de Copenhague), nous avons décidé de fêter ça, DIGNEMENT !
Toutes les occaz sont bonnes pour bouffer des bonbecs, alors, allons-y GAIEMENT, ce soir, ce sera 3 KG (ah ça pour être gai, ici c’est au Kg, c’est moins cher, et on fait pas dans la dentelle ) !
Mais qu’est-ce que vous croyez, qu’on s’est arrêté là?
JAMAIS, PLUTÔT MOURIR (extrêmes, NOUS ?!).
A toute cette débauche de sucre, colorant et gélatine de porc à outrance, nous avons, toujours aussi gaiement, rajouté, hmmmm… Environ 4 énormes sachets de chips aromatisées au fromage, herbes, et je me permets d’en passer, et des meilleures…
A 6, ça reste quand même abusé, mais bon, on a qu’une vie (qu’un estomac aussi, Yep ! NON MAIS HÉ, on va quand même pas se laisser abattre par ces considérations de limites organiques ! ).
Ouais, on a qu’une vie, et c’est tout ce que je vais retenir ce soir ( hé oui, je fais partie de ceux qui ne culpabilisent pas) !!
Enfin, ça ne m’empêche pas d’avoir une bonne tête de coupable (prise «la main dans le sac» !):
AHA !!! Mais je ne suis pas la seule !!
Et là, une tête d’addict (je me sers même de ma robe EN LAINE VÉRITABLE (!!!) comme support à chips ! :
C’est la déchéance, la décadence, la décrépitude, la servitude…
NON MAIS CA VA PAS ?! J’ai dit que je ne culpabilisais pas… Donc, j’assume.
-«Garçon, s’il-vous-plaît ?!… »
Dimanche 15 novembre 2009.
Comment ?! Qu’est-ce que j’apprends ? On souhaite rendre illégale la fessée en France ?!
C’est Madame Edwige Antier qui en a décidé ainsi, et c’est plutôt amusant venant d’une femme qui a l’air plus habituée à en donner…
Non, je ne juge pas, et dans certains cas, je trouve ça mieux (elle a certainement raison concernant les enfants). Ca devrait se transformer en loi sous peu.
Une loi citée au mariage (?! Oui, pourquoi pas : – « Georges, souhaitez-vous prendre Hugette pour femme, sans jamais la fesser, en vertu de la loi du 12 janvier 2010 ? …» Les gens vont peut-être préférer rester célibataire).
Mais comme d’hab’, les suédois nous ont encore précédés…Ils ont empêché CA depuis 1979…
Quand je vous dis que ce ne sont plus des barbares ! ( un suédois, un «fesseur»? *JE VOUS JURE que non…)
Les français aiment tellement les traditions…
Au regard de certains sites prônants les «vertus et l’art de la fessée»…Avec des fesseurs et fesseuses «professionnels» qui vous prodiguent leurs bons conseils (on y apprend des termes comme «le caning» !! Attendez, attendez, je ne vais pas tout faire ici !A vous de découvrir ce que c’est ).
Car il existe un rituel pour bien «safe-fesser», une sorte de menu où l’on choisi d’ avoir la fesse bleue , saignante ou à point, dans le RESPECT ET LA TENDRESSE s’il-vous-plaît ! C’est génial…
* j’ai croisé les fesses.
Vendredi 13 novembre 2009.
Retour à un cours de Friskis…Héhéhé…Et cette fois-ci, pour améliorer ma résistance, je me suis préparée au choc : à plusieurs reprises cette semaine, je me suis entraînée au « Power Walk » le long de l’océan…Une sorte de marche plus ou moins intense à moduler au gré de sa volonté. C’est que je ne vais pas me faire avoir 2 fois par « le petit trapu au bandeau » du cours…Terminées les conneries !
C’est plutôt sympa de marcher ici, d’autant que les suédois sont des coutumiers du fait, souvent avec des bâtons style « ski de fond » (j’aurais pas trop l’air débile, c’est mieux ) pour s’aider. Moi, je simule « l’effet bâton » ; il suffit juste de donner des coups de coude en arrière, c’est parfait !
Claude m’a dit avant de partir que la fraîcheur de l’air s’expliquait par un vent venu de Norvège !
BBBBBbbbbbRRRRrrrr, j’adooooooore ! D’autant que j’ai très vite chaud avec cet exercice de marche de 40′ qui équivaut à un bon petit footing !
Donc, me revoilà en cours de Friskis. Je suis prête, malgré mes courbatures de la veille. Au pire, je compte sur le sauna pour me régénérer… J’ai même fait une sieste pour être parfaitement sûre de tenir le coup !
Voici le centre sportif où « nous exerçons » (MMMmmm, c’est cela oui… »Exercer » ? Faut pas déconner quand même… « Expérimenter » ? Oui, à la rigueur… »Se ramasser »? Ca c’est plus honnête…) Donc voici le centre sportif où JE me suis ramassée comme une merde…
Je me rends compte maintenant que ça m’a un peu ramollie la sieste, mais, pas grave, Mister «abdo Kro» se charge de me sonner les cloches…
Bon, ça va, je ne flanche pas, enfin, sauf un peu avant la dernière partie d’aérobic, où mes muscles ne ressentent plus le besoin de sautiller comme la foule scandinave autour, très nombreuse aujourd’hui. Alors, je fais du «sur-place», je resquille et me rouspille intérieurement ( encore pas assez entraînée : punaise, la semaine prochaine, faut-il que je fasse 1 triathlon?!)
Sauna, pitiééééée, sauve-moi de cette décrépitude !!
Monica, toujours fidèle au poste en tenue d’Eve, me traduit ce qui se dit entre femmes sur les lattes de pin.
J’ai bien tenté de me la jouer à l’aise dans cette fournaise, alors j’ai grimpé tout en haut, à l’endroit le plus chaud…Insupportable…Il a fallu que je ravale ma fierté pour essayer de survivre. Le cul nu en face de l’assistance, la narine en feu, on ne fait pas longtemps la maligne…Alors, on descend d’un étage, en crabe…
D’autant qu’on apprend que la dame qui est assez à l’aise (juste en face, mais une marche plus haut, c’est à dire, celle des «confirmées») est pasteur, membre du Rotary Club ( punaise ?!) , et part se balader, incessamment sous peu, au Groenland (la vaaaaache) ! Ici, la vie de curé, c’est une vraie sinécure!! Ils se font pas chier quand même…
Sur la route du retour, des fromages énooooormes dans une vitrine. C’est vrai qu’ici, on en mange par blocs qu’il faut râper avec un instrument spécial ( Osthyvel) Miaaaaammmm!
Ce soir, Claude a fait la cuisine : ce sera purée maison et saucisses suédoises !! (c’est dûûûr la vie…)
Mardi 10 novembre 2009.
Ce soir, comme tous les soirs depuis notre arrivée, nous regardons un épisode de «SIX FEET UNDER» en famille (ce soir, le 10ème) .
On a rendu Claude et Monica complètement accroc à cette série! Elfe l’avait déjà vu 2 fois, moi une seule. Je me souviens de ce qu’il m’a dit avec un petit sourire émerveillé pour me convaincre d’acheter le coffret avec lui:
-« Le dernier épisode est le plus incroyable, le plus fantastique et le plus humain de tous les derniers épisodes que tu auras pu voir. Je te jure, tu vas ADORER, c’est SUBLIME ! Mais tu ne peux t’en rendre compte que si tu as vu les 59 autres!»
WaOOOoooWwww! Alors là, je ne pouvais pas me permettre de louper un tel évènement! Trop curieuse pour ne pas avoir envie de comprendre ce que cela voulait dire…Et il ne s’est pas trompé. Cette série est une véritable ODE À LA VIE (cela semble pardaxal quand on voit le titre, mais en fait, pas du tout, car pour être «6 pieds sous terre», il faut d’abord avoir vécu…).
Sincèrement, au départ, on peut un peu flipper à l’idée de suivre les aventures d’une famille qui tient une entreprise de pompes funèbres. Ca paraît pas très guilleret et amusant. Bien sûr, il y a du lourd (aucun tabou), et comme dans la vie, il est question de mort. Mais on finit par l’apprivoiser et réfléchir sur soit assez régulièrement, et c’est plutôt rare en ces temps de stagnation «secret-storydienne»…C intelligent, touchant, et ça fait du BIEN.
En tous cas, on a décidé de partager ces moments intenses en émotions, et personne ne le regrette.
On grignote quelques cerneaux de noix fraîches (je veux pas rabâcher, mais c’est bon pour faire dodo) que l’on fait passer d’un canap’ à l’autre.
La fin de l’épisode arrive. Je me sens sereine, bien entourée, et cet état me rappelle à un autre temps:
Monistrol/Loire (42) , 20h30. Je suis devant la télé avec ma mémé polonaise. J’ai 9 ans peut-être.J’ai droit au 1er film du soir. Il fait un peu frais, nous nous serrons l’une contre l’autre, nos épaules couvertes de châles douillets en mohair coloré, qu’elle a tricoté de ses doigts cassés d’arthrose. Elle me tend le paquet de «vichy»:
-«Vas-y.Prends. C’est rafraîchissant, et ça va nous faire digérer.»
J’ai mis beaucoup de temps à aimer vraiment ces bonbons. Maintenant, ils ont le gôut de mon souvenir. Un goût de Paradis…
Merci mon Elfe, merci Claude et Monica, merci «Six Feet Under», merci ma petite mémé. Je sais qu’où tu es, tu n’as plus besoin de châle, ni de pastilles…
Vendredi 06 novembre 2009.
17h15 :
Monica et moi nous rendons à un cours de Friskis. ( Mmouais…Vous êtes assez grave pour confondre ça avec les croquettes…Remarquez, moi au début, le nom m’a fait sourire)
On appelle ça aussi la gym suédoise. C’est un mélange assez équilibré de fitness, aérobic, cardio training et stretching. Vraiment, accessible à tous et sans grand risque de se coincer un truc, sauf si, comme moi, vous avez la fesse gauche qui vous lance ( début d’hernie discale. Je sais, c’est le commencement de la fin).
Là, il faut y aller plus cool sur les bonds. Sinon, investissez d’abord dans un brancard.
J’étais invitée pour le 1er cours, donc je n’ai rien payé (merci Monica).
Bon, 1er geste en rentrant dans le club, enlever ses boots pour pas pourrir les lieux. C’est la base.
Ensuite, trouver un vestiaire avec casier suffisamment spacieux.
Déshabillage au milieu de toutes ces poitrines opulentes! Je me sens comme une limande.
Tenue de petite touriste parisienne. Ca va , je suis assez dans le ton finalement : un kickers en lycra noir, soutif de sport assorti, avec petit débardeur moulant en jersey de coton gris. Petit sweat Roxy jaune citron et noir, au cas où ça caille. Bon, ça caille. Donc…
Baskets, chaussettes, strings avec petit noeud à l’arrière avec ses bandes verticales noires et…Oui, bon, on s’en fout.
Au rapport:
-bouteille d’eau (indispensable pour le dessèchement intempestif de gosier): OK.
– serviette («Vous avez un rêve, un but. Vous voulez la gloire.
Et bien, ça se paye et ça se paye chez moi
en une seule monnaie :
la sueur !» Fame)
Il faut bien l’essuyer cette sueur: OK.
– Un mouchoir (comme par hasard, j’ai toujours envie de me moucher quand je fais ce genre de truc): OK.
-du courage (j’ai pas intérêt de flancher maintenant…Allez ma vieille, vas te bouger les capitons…T’as la chantilly de la veille qui te couine sur les cuissasses): bon ben, OK.
Il y a quand même une armée de professionnel(les) du friskis qui m’attendent au tournant dans la salle. Je ne vais pas me laisser faire.
1er choc, le prof. Très massif, court sur pattes, un bandeau à la «Bjorn Borg» sur le front, le «bidon bière suédoise» bien protubérant . Jamais vu ça dans les salles françaises. On a toujours droit à des éphèbes.
Peu communicatif (en France, le «meneur de revue» est toujours très séducteur avec sa cour de poulettes, qui ne viennent se secouer le popotin souvent que pour son regard enjôleur , ses petits compliments intéressés, et ses muscles saillants).
Non, là messieurs, aucune concurrence n’est à craindre. Le professeur de Friskis n’est pas là pour charmer ou rendre la tâche plus douce de petits clins d’oeil allumeurs.
Vous allez en chier, et bien que plutôt à l’aise au début du cours, j’ai bien vite compris qu’on était pas là pour se la couler douce.
Nous sommes placés en rond autour du prof, et non devant les miroirs en rangées comme en France.
La musique est assez décalée. Une sorte de dance, électro suédoise début des années 90.
Les petits mouvements un peu cool du début, franchement, ça allait.
Après, au moment d’entamer la partie cardio, c’est à dire, une sensible variante de notre aérobic (quelque mouvements identiques au fameux dvd (ou VHS pour les anciennes comme moi) «Shape your body» de Cindy Crawford…Oui, j’ai une culture moi!), j’ai commencé à sentir les choses se gâter.
Je ne suis pas aussi entraînée que Monica qui s’en sort admirablement bien à 60 ans. Et ça commence à se voir lorsque je me mets à respirer comme un poiscaille hors de l’eau.
Ma bouteille est loin, je me suis empétrée les bras dans mon sweat noué aux hanches. Je souffre la soif et je prie pour que le prof ne se déchaîne pas davantage.
Mais c’est sans compter avec son «abdo Kro» qui est de toute évidence le centre énergétique de cet individu qui nous relance dans une sarabande encore plus effrénée de bondissements en avant, arrières, sur le côté…
J’ai une nausée d’enfer, et quand je finis par me résigner à déposer pitoyablement à mes pieds les crêpes d’hier, et le pain aux airelles de ce matin, le trublion expert en Friskis nous fait allonger…
Le rythme est moins soutenu, mais plus musculeux…Abdos, pompes…Tout y passe, mais ma soif tend à se calmer .
Quelques regards discrets des membres du club vers moi. Les suédois sont très concentrés sur eux, ou très réservés, je ne sais pas. C’est amusant. Les français sont beaucoup plus évidents.
Enfin une pause salvatrice. 2 gorgées d’eau, et c’est reparti. De nouveau, aérobic. Soudain, il éteint la lumière (?!) Euh, oui…Bon ok, pourquoi pas. C’est bien la première fois que je vais faire ça en collectif dans le noir.
Le prof commence à pousser des «HA» d’expiration de plus en plus sonore. La tribu des «vikings modernes et bondissants» suit l’exemple. Je plonge en plein rite de transe.
Les «gentils barbares» se lâchent (dans tous les sens: sous mon nez, une effluve nauséabonde de pet lâché par un suspect proche…). Je m’y mets aussi (non, pas aux pets, mais aux «HA» exutoires!). Après tout, dans la pénombre… C’est primaire mais ça défoule grave!
Vient enfin la récompense: le stretching, salvateur et efficace pour mes muscles et mes pauvres petits poumons qui expirent un dernier «HA(aaaaaêeee)» dans un râle.
On applaudit. Les gens s’essuient, s’abreuvent. Et là, le bonus suprême: TOUS A POIL DANS LES SAUNAS !
Ce n’est pas la 1ère fois que j’y vais avec Monica. C’est vrai qu’il y a un an, être toute nue en face de la maman d’ Elfe, à peine rencontrée quelques jours plus tôt, ça relevait plutôt du choc. Dans un accès de désespoir, j’avais même prévu mon maillot une pièce, bien que prévenu des règles du lieu.
C’était super étrange. Mais j’ai décidé de vivre cela comme une expérience positive, et sincèrement, je n’ai pas regretté:
Sauna en bois sur pilotis , baies vitrées «grand angle» qui s’élargissent sur l’océan (un truc de malade!!)
Quelques petites pauses rafraîchissantes qui consistent à sortir à l’air libre, et à se glisser dans l’eau iodée par un petit escalier. C’est divin!! Je me rends compte que si je n’avais pas vécu l’expérience jusqu’au bout, je n’aurais jamais eu les mêmes sensations…
Un souvenir super agréable qui me revient au détour du sauna du club et d’une conversation avec Monica. J’en bave sec pendant que nous parlons, l’air me semble rare. Je ne vais pas capoter quand même?!
En fait, non. Au fur à mesure des minutes, mon organisme s’adapte. Une petite douche frisquette pour raffermir mon épiderme, et Hop, c’est reparti pour un bon coup de chaud. Ca fait du bien à mes petits pores qui ont bien besoin de se détoxifier.
Je vous jure, après, je me sens légère comme une plume de duvet d’oie !! Une fois sorties, on se sent tellement détendues qu’on se permet quelques petites blagues: nous sommes agréablement fracassées.
Ce soir nous serons donc toutes gentilles avec Claude et Elfe.
Vendredi 06 novembre 2009.
Aujourd’hui, ballades dans les petites rues pluvieuses de la ville. Rencontre avec un des patrons de la boutique JC (qu’Elfe aura croisé par le passé) ; une jeanerie assez sympa.
Lui, très courtois et chaleureux. Cosmopolite. Grand, à l’allure assez distinguée et fine, blond/roux, au teint rougeâtre.
Un grand sens de l’humour.
Suite à l’histoire de notre voyage prévu pour la Nouvelle-Zélande, nous a raconté que s’il avait été plus jeune, il aurait choisi de vivre en Argentine. Pour sa qualité de vie, les gens…
Autre point commun en lien avec son goût du voyage : il vient vivre régulièrement dans un petit studio, situé dans une ruelle près de la tour maubourg, à 2 pas de notre ( déjà ) ancien appart’ !
A part cela, mon Elfe adore raconter pourquoi j’ai choisi de passer par la Suède avec lui, et mon fantasme (assouvi) pour les vikings, «invulnérables grands guerriers blonds aux yeux clairs et aux traits coupés net à la hache», détails qui font bien marrer les suédois actuels, hommes ou femmes.
Moi aussi, ça finit par bien me faire marrer, parce qu’il y a encore 2 ans, j’étais à 10 000 lieues de m’imaginer les descendants des vikings aussi sensibles et raffinés.
J’ai bien croisé quelques rares mastodontes dans la rue, pourvus de grosses moustaches et qui font la sécurité (à l’air un peu bovin, d’ailleurs).
Le suédois du Sud en tout cas n’est pas si souvent équipé d’une carcasse robuste.
Après, si j’allais dans le Nord, ce serait différent. J’aurais sans doute plus de chance de croiser «du colosse».
Mercredi 21 octobre 2009.
Elfe a vécu + de 8 ans rue de Grenelle. Il veut saluer tout le monde dans l’immeuble (sauf notre psychopathe de voisin de palier, qui nous les aura bien gonflé depuis 1 an que je suis là).
Bonjour chers voisins.
Jusqu’à lors, nous vivions au 6 ème étage de ce charmant immeuble. Mais nous quittons désormais la France.
Ainsi, nous vous informons de notre déménagement le mercredi 28 octobre de 15h à 18h, fourchette d’horaires où nous prendrons d’assaut l’ascenseur pour transporter nos cartons et meubles. Mais si vous désirez ardemment prendre l’ascenseur +tôt, soyez le(s) bienvenu(s) pour nous aider !
Merci pour tous vos bonjours, vos sourires pendant ces années, votre gentillesse; nous vous souhaitons le meilleur…
Merci à Mr le Concierge et sa famille pour toutes ces raisons.
Elfe et La Trentie.
La Trentenaire se Lâche ! 